Jean-Charles Valladont

Son témoignage

Avant les jeux il avait ajouté une corde à son arc en se rapprochant de Cédric Quignon-Fleuret, responsable de l’Unité de psychologie du sport de l »Insep: « Plus jeune j’avais peur des médias. Avec Cédric on a analysé que ça restait un de mes freins. J’ai compris que les médias n’étaient pas là pour me faire couler. Aux Jeux, ils font d’abord la promotion du sport et c’est encore plus important pour une discipline comme le tir à l’arc ». Valladont s’est épanoui. A 27 ans, il se permet même de jouer de son accent « franc-comtois » devant les micros. Une attitude aux antipodes de ces débuts. Il se souvient par exemple d’un championnat d’Europe Junior au cours duquel il ne s’était pas investi à 100% en phase finale « afin de ne pas être sur le podium pour ne pas être emmerdé par les questions »

Extrait d’ITW donné à Ouest-France